Vous vous demandez si Gérald Mossé est fortuné ? Ce nom vous dit quelque chose, mais vous n’arrivez pas à situer sa situation financière réelle ? Vous avez entendu parler de ses victoires prestigieuses, mais vous aimeriez connaître les dessous de ses gains ?

C’est vrai qu’avec un palmarès aussi impressionnant que le sien, on peut légitimement se poser la question. Entre les victoires internationales et sa récente reconversion, difficile d’y voir clair.

Justement, nous avons épluché les informations disponibles sur Gérald Mossé pour vous donner une vision claire de sa situation patrimoniale. Des gains de courses aux investissements, en passant par sa nouvelle activité d’entraîneur, vous allez tout savoir !

Le parcours exceptionnel de Gérald Mossé

Né le 3 janvier 1967 à Marseille, Gérald Mossé a commencé sa carrière professionnelle de jockey en avril 1983, à seulement 16 ans. Une précocité qui lui a permis de construire une carrière de plus de 40 ans dans le monde des courses hippiques.

Son palmarès fait rêver : victoire au Prix de l’Arc de Triomphe en 1990 avec Saumarez, cinq victoires au Prix de Diane, sans compter ses nombreux succès à Hong Kong avec la Hong Kong Cup et la Hong Kong Mile. Les sources parlent d’une soixantaine de victoires de Groupe 1, tandis que d’autres évoquent même 96 victoires de Groupe I selon certains décomptes.

Ce qui frappe chez Mossé, c’est sa longévité. Surnommé le jockey aux ‘gants blancs’ pour son style élégant et son professionnalisme, il s’est forgé une réputation d’exigence qui lui a ouvert les portes des plus grandes écuries internationales.

En juillet 2024, à 57 ans, Gérald Mossé a annoncé la fin de sa carrière de jockey pour se reconvertir en entraîneur. Il s’est installé à Gouvieux, près de Chantilly, avec une écurie d’environ 40 pensionnaires et une équipe de 13 personnes.

Gains de courses vs fortune réelle : que cache la discrétion de Mossé ?

Parlons chiffres. Selon les sources disponibles, Gérald Mossé aurait cumulé environ 1,6 million de dollars en gains de courses tout au long de sa carrière. À première vue, c’est une somme conséquente, mais qui demande quelques nuances.

D’abord, ces gains ne représentent que les primes de victoire. Dans le monde des courses hippiques, le jockey ne touche qu’un pourcentage de ces primes – généralement entre 5 et 10% selon les accords. Le reste revient aux propriétaires, entraîneurs et autres parties prenantes.

Ensuite, il faut déduire les frais professionnels : déplacements internationaux, équipement, frais médicaux, assurances spécifiques à ce sport à risque. Sans compter les charges sociales et fiscales qui peuvent être particulièrement lourdes pour les sportifs de haut niveau.

Ce qui complique l’estimation, c’est la discrétion légendaire de Mossé sur ses finances personnelles. Contrairement à d’autres sportifs qui affichent leur train de vie, il a toujours maintenu une image sobre. Cette discrétion s’explique peut-être par une gestion financière prudente, mais elle rend difficile toute évaluation de son patrimoine réel.

Un indice intéressant : en 2022, il a vendu une propriété pour investir dans sa nouvelle écurie d’entraîneur. Ce choix montre qu’il n’était pas en situation de financer cette reconversion sans mobiliser ses actifs existants.

La reconversion coûteuse d’entraîneur

Devenir entraîneur, ce n’est pas juste changer de métier, c’est surtout accepter de lourds investissements initiaux et des charges fixes importantes. L’écurie de Mossé à Gouvieux représente des coûts considérables.

Avec 40 pensionnaires, les frais vétérinaires, l’alimentation des chevaux, l’entretien des installations et les salaires de 13 employés, on parle facilement de plusieurs milliers d’euros par mois en charges fixes. Sans compter les investissements en matériel, boxes, pistes d’entraînement.

Certes, cette activité peut générer des revenus intéressants. Les entraîneurs touchent généralement un pourcentage sur les gains des chevaux qu’ils préparent, plus des frais d’entraînement mensuels payés par les propriétaires. Mais c’est un modèle économique qui demande du temps pour être rentable.

Le fait que Mossé ait fait ce choix à 57 ans, au lieu d’opter pour une retraite tranquille, suggère deux choses : soit il n’a pas les moyens de s’arrêter complètement, soit il a une véritable passion pour ce nouveau défi et les ressources pour le mener à bien.

Élément Estimation
Gains de courses cumulés ~1,6 million $
Part réelle jockey (5-10%) 80 000 à 160 000 $
Pensionnaires écurie actuelle 40 chevaux
Personnel employé 13 personnes

FAQ

Qui est l’épouse de Gérald Mossé ?

Gérald Mossé est marié à Kimberly Mossé. Le couple partage une passion commune pour l’univers équestre. Kimberly l’accompagne souvent dans sa nouvelle aventure d’entraîneur et participe à la gestion de l’écurie familiale installée près de Chantilly.

Quel est le salaire d’un jockey comme Gérald Mossé ?

Un jockey de niveau international comme Mossé ne touche pas un salaire fixe mais des pourcentages sur les gains. Pour les courses de Groupe 1, cela peut représenter entre 5 000 et 15 000 euros par victoire selon la dotation. Ses revenus dépendaient donc directement de ses performances et du nombre de courses disputées chaque année.